10 points d’intérêt (probablement) méconnus à Kyoto
Introduction
Quand je suis arrivé à Kyoto début mars 2020, c’était avec une idée claire : passer un maximum de temps avec les amis que je m’étais déjà faits sur place et étendre mon réseau social (à la fois privé et professionnel). Je n’étais pas là en vacances : j’étais là pour établir les bases d’une nouvelle vie après avoir mis un terme à celle que j’avais construite en Suède pendant les 10 années précédentes. Et mon visa vacances-travail n’étant valide qu’un an, il s’agissait de ne pas trainer.
Concrètement ça voulait dire diviser mes journées entre le travail rémunéré généré par mon entreprise, les sorties avec mes amis (et à travers elles le potentiel de rencontrer d’autres gens), essayer de trouver des clients et partenaires professionnels au Japon (en misant sur des rencontres en personne plutôt que par e-mails) et enfin passer le temps qui restait à mon co-working space à avancer le travail administratif et tout ce qui devait être fait (comme écrire cet article de blog par exemple !). Et toute la partie touristique et profiter de la ville et du pays ? Et bien peut-être, s’il restait du temps…
Tout a plutôt bien commencé, mais comme on dit : la vie est ce qui nous arrive pendant qu’on est occupé à faire des plans. Et dans le cas présent ce qui est arrivé avait un nom bien précis : COVID-19… Et avec lui la fermeture de la plupart des établissements de divertissement, un confinement que mes amis se sont imposés eux-mêmes et finalement la fermeture temporaire du co-working space : mon dernier ilot de contacts sociaux… Ainsi, environ un mois après mon arrivée, toute la partie sociale sur laquelle je comptais fonder ma nouvelle vie s’était effondrée !
Après une courte période de panique, j’ai finalement décidé de faire ce que je pouvais vu la situation : d’une part j’ai démarché des clients potentiels par e-mail puisque les rencontres étaient impossibles (et ça m’a permis d’en contacter beaucoup qui de toute façon étaient trop éloignés pour une visite sur place), j’ai aussi lancé et conclu plusieurs projets bien longs et bien lourds (en tête de liste mettre à jour mes démos de voix off et me plonger dans le monde passionnant des visas), mais surtout je me suis mis à visiter la ville… Au début car il était hors de question que je passe mes journées enfermé dans mes 26m² (au demeurant charmants), mais rapidement c’est devenu une addiction : entre les endroits célèbres complètement vides de visiteurs et les petites perles découvertes au détour d’un chemin, Kyoto m’est apparue comme un gigantesque labyrinthe rempli de trésors à découvrir…
Ma stratégie était simple : choisir une zone de la ville, identifier quelques points clés à visiter de sorte à former un circuit, me rendre sur place en bus ou en train puis tout faire à pied et me laisser porter par l’inspiration et les opportunités. Parfois j’ai donc parcouru mon circuit comme prévu, et parfois je me suis retrouvé à tout chambouler pour visiter une étrange ruelle ou un magasin insolite, suivre les conseils d’un passant qui osait m’aborder ou m’arrêter pour profiter d’un paysage à couper le souffle.
La liste qui suit est une tentative de résumer quelques-uns des points d’intérêt les plus mémorables que j’ai découverts (de moi-même ou en suivant les conseils d’amis). À la fois pendant cette période de solitude forcée, et après (même si mes escapades se sont alors faites plus rares).
Elle s’adresse surtout aux résidents de Kyoto, aux visiteurs qui connaissent déjà les principales attractions touristiques (dont la plupart valent le détour ! Notamment pendant ce printemps 2020 où il n’y avait personne) et à ceux qui sont en ville avec du temps libre à occuper. Ne vous attendez donc pas à quelque chose de transcendant ou « à voir absolument » : voyez plutôt ces suggestions comme des trucs sympas à découvrir si vous avez un trou dans votre emploi du temps ou s’ils sont sur votre route.
Et parce que j’ai quand même envie de partager certains de mes lieux favoris parmi les plus célèbres…
…voilà en bonus la liste suivante !