Business,  Conseils

10 choses à savoir (faire) pour être freelance

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Formations, meilleur matériel : oui mais…

L’un des écueils classiques dans lequel tombent les gens qui veulent se mettre à leur compte ou qui sont déjà établis mais ne rencontrent pas le succès espéré, est de croire qu’ils ont besoin de meilleur matériel et/ou d’améliorer leurs connaissances ou compétences. C’est ainsi que j’ai rencontré des gens avec du matériel incroyablement haut de gamme et/ou toute une ribambelle de certifications et diplômes, et qui soit ne s’étaient toujours pas lancés, soit ne rencontraient pas le succès escompté. Pire : ils expliquaient ça par un manque de matériel et/ou de connaissances !

En général, cette logique trouve ses racines soit dans l’influence du narratif habituel « il faut être plus doué / avoir du meilleur matériel » (narratif encouragé par les fournisseurs de formations – dont les écoles – et de matériel bien entendu), soit dans la peur (ou une forme de flemmardise) de quitter sa zone de confort pour aller se confronter au monde.

Suis-je en train de dire que les formations et du bon matériel n’ont pas leur place ? Absolument pas. Avoir un portfolio moyen ou se lancer dans une énorme campagne de marketing sans être capable de produire des résultats de qualité revient non seulement à perdre son temps, mais surtout à saborder ses chances futures puisqu’une fois qu’un prospect nous perçoit comme un amateur il est presque impossible de changer ça.

La clé consiste donc à définir « résultats de qualité ». Et c’est en vérité assez facile : est-ce qu’il y a des gens prêts à payer pour ce qu’on propose ? Si oui alors inutile d’investir dans plus de formations et plus de matériel : au mieux cela représentera un gain négligeable par rapport aux mêmes ressources investies ailleurs (en marketing par exemple), au pire cela ne fera aucune différence. Formulé autrement : les formations et le matériel n’ont d’importance que dans la mesure où ils accroissent directement et/ou indirectement le revenu.

Important
Ce conseil de rester au « good enough » est valable un peu pour tout. Il faut se préparer suffisamment pour pouvoir fournir du travail de qualité si un client se présente, mettre en place un système simple et qui fonctionne pour recevoir des paiements, etc. Mais il est assez tôt d’améliorer tout ça ou d’étendre à des options plus nichées quand le besoin arrive. Ça permet d’investir ses ressources dans ce qui a un impact concret.

Et pour ceux qui se posent la question : je ne suis en effet pas d’accord avec l’idée reçue qu’il faut d’abord se faire les dents comme employé avant de passer à son compte. Ce n’est pas forcément une mauvaise stratégie, mais ce n’est pas obligatoire tant que l’on peut proposer quelque chose de vendable. En outre une grosse partie des connaissances nécessaires à un freelance ne s’acquièrent de toute façon pas à travers un emploi traditionnel, notamment toute la partie gestion d’entreprise.

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