10 choses à savoir (faire) pour être freelance
Conclusion
J’ai monté mon entreprise fin 2013, en Suède, un an après la fin de mes études, avec presque aucune expérience dans le monde du travail (mis à part quelques jobs d’été et deux stages, en France uniquement). Il m’a fallu 5 ans environ pour mettre en place le style de vie que j’ai aujourd’hui et dont les fondations son mon activité de freelance.
Inutile de dire que je ne l’abandonnerais pour rien au monde : la flexibilité et le sentiment de contrôler ma vie n’ont pas de prix. Et je ne pense pas que ce soit un hasard si je ne suis presque jamais malade, là où pléthore d’employés traditionnels autour de moi au fil des ans se mettaient en arrêt de travail pour cause de burnout ou se sentaient constamment stressés : c’est ce qui arrive quand on ne sait pas pourquoi on se lève le matin, que l’on a (même inconsciemment) le sentiment de ne pas contrôler sa vie, et que le temps passé sur une activité n’est pas proportionnel à ce qu’elle nous apporte (sujet déjà abordé ici).
En outre, ces années de galère ont aussi fait de moi une personne meilleure : tout aussi déterminé mais plus patient, amical et attentionné mais aussi plus sélectif des gens à qui j’accorde mon temps et mon attention. Et c’est l’un des avantages de travailler à son compte : tel le diamant qu’il faut polir pour en révéler l’éclat, se frotter aux difficultés fait ressortir (ou peut-être nous fait acquérir ?) toute notre valeur.
J’espère que les quelques idées abordées ici en aideront d’autres à réussir dans leur carrière de freelance, et à travers elle à établir un style de vie qui leur convient, ce qui à son tour en inspirera peut-être d’autres à suivre le mouvement.
En même temps c’est un combat qui ne finit jamais : clients qui disparaissent et d’autres qui arrivent, technologies et besoins qui évoluent, périodes assez molles où il faut choisir entre en profiter pour se détendre ou au contraire renforcer son marketing, et d’autres complètement folles où il faut se battre pour garder une vie équilibrée. Les instants où tout tourne sont finalement assez rares et de courte durée. Donc plutôt que d’imaginer le succès comme un stade où l’on peut se laisser porter, il vaut mieux l’envisager comme la naissance d’un sentiment de sérénité fondé sur la conviction que, quoi qu’il arrive (pas de travail pendant un temps, perte d’un client majeur, arrivée d’une technologie disruptive, planning overbooké…), nous avons les compétences, l’expérience et les connaissances pour le gérer.
Et vous chers lecteurs, si vous êtes freelance, est-ce que vous êtes d’accord avec les conseils donnés ici ? Autre chose à ajouter ? Et si vous souhaitez vous lancer, est-ce que ces informations vous aident ? Est-ce qu’elles sont novatrices ou est-ce que vous saviez déjà tout ça ?